Rien ne vaut un bon vieux peigne anti-poux. Surtout le premier week-end de mars.

 

(Enfin pas trop vieux… sans dents c’est moins efficace !)

Vous commencez à connaître mon obsession un peu étrange pour les poux, vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que j’ai une bonne demi-douzaine de peignes anti-poux chez moi ! En fer, en plastique, lisses, striés, électriques… Si quelqu’un ouvre le Musée du Pou, appelez-moi j’ai du matos ! 

Et pour de vrai, d’après tout ce que j’ai lu, et je peux vous dire que même mon moteur de recherche se gratte à force de devoir suivre mes requêtes liées aux poux, il n’est pas de meilleure arme que le peigne. Enfin, attention, la pratique régulière du peigne est essentielle pour une efficacité maximale ! C’est comme le sport en fait : si vous essayez de maigrir en faisant un footing une fois, vous risquez d’être déçu.e ! (Je vous jure, j’ai essayé)

Explications pratiques : d’abord, il faut laver les cheveux des enfants, et bien les coiffer et les démêler. Un peu de démêlant est bienvenu, ça facilite la tâche. Vraiment, avant d’attaquer le boulot, brossez, peignez (avec un peigne normal), on ne veut plus le moindre noeud à l’horizon ! Je vous préviens, ça va être un peu long, c’est le moment de couvrir votre enfant pour qu’il n’ait pas froid, et de lui glisser subrepticement dans les mains un téléphone, une tablette ou tout autre objet démoniaque lui permettant d’être concentré sur autre chose que son ennui et sa douleur potentielle (spoiler : si le démêlage est bien fait, il n’aura pas mal !).

Mieux que ça, voyons !

Allez, on attaque : mèche après mèche, on fait glisser le peigne de la racine des cheveux jusqu’à leur pointe, en essayant de n’oublier aucune parcelle. On s’applique particulièrement derrière les oreille et sur la nuque, où les bestioles aiment bien fonder leurs familles, leurs colonies, leurs nations ! On a pris soin de s’installer près du lavabo, parce qu’après chaque coup de peigne, on le nettoie avec une vieille brosse à dents, des deux côtés, pour faire tomber poux et lentes. Vous verrez, c’est juste un coup de main à prendre !

Le meilleur moment, pour vivre un vrai grand moment d’émotion avec votre enfant, un souvenir fondateur de son équilibre psychologique, c’est quand vous vous penchez avec lui au-dessus du lavabo en disant “Ben dis-donc, bonne pêche, hein !!”

L’idéal c’est le doublé : application d’un produit, suivie d’un peignage en règle. Et rebelote la semaine suivante. (Et celle d’après, et encore après, si les copains n’ont pas fait ça en même temps ! Quoi, je radote ?) N’oublions pas que des toutes petites lentes sur des cheveux très fins peuvent passer entre les mailles du filet, enfin, les dents du peigne… D’où l’intérêt de recommencer régulièrement : le temps qu’elles grossissent, on finira bien par les choper !!

Et le top du top, c’est de passer un petite coup de peigne anti-poux minimum une fois par semaine : cela permet vite de voir s’il y des indésirables, que l’on délogera de cette façon régulièrement. Et si l’infestation est trop grande, hop, on traite !